Autour du Triolet
Belle virée italienne autour du refuge Dalmazzi pour finir par une élégante traversée du massif.
Avec Sophie, Els, Laurent, Philippe, Jérôme, Oliv & Tchouky.
Dernière semaine de stage d'application, nous accueillons Sophie, Els, Laurent et Philippe pour cinq jours de montagne.
Ensemble nous décidons de partir pour l'Italie et de monter au refuge Dalmazzi. Le choix de courses est varié et nous projetons de faire l'aiguille du Triolet par le col supérieur du Triolet.
En montant au refuge, la parois des Titans offre quelques possibilités de grandes voies pour aggrémenter la journée. Je pars avec Els dans Genepy 2, une jolie voie tout en dalle. La pose de pieds est un peu déroutante au début mais Els a le bon feeling.
Le lendemain, après une très courte nuit, nous partons tous pour le col supérieur du Triolet, si l'approche déroule bien, le couloir, en neige dure et assez exposé nous prend plus de temps que prévu. Laurent fait preuve d'une grande ténacité pour atteindre le haut du couloir : bravo ! Au col, la vue plongeante sur la face Nord du Triolet et le glacier d'Argentière tout en bas est grisante. Mais le vent nous cueille et il est déjà tard. Nous décidons donc de laisser le sommet pour une prochaine fois afin de bénéficier d'une neige correcte à la descente.
Après une courte mais bonne nuit pour tout le monde, nous rechaussons les crampons bien motivés. Ce jour-ci, nous franchissons le col de Talèfre pour traverser le massif du Mont Blanc jusqu'au Montenvers. Belle bambée qui offre un cheminement varié, encadré par de belles faces comme les faces Nord de Talèfre, des petites et grandes Jorasses.
Le temps mitigé ne fait que rajouter du mystère au paysage qui ne se laisse découvrir que par petites touches. L'imaginaire complète ces visions suggestives jusqu'à se faire surprendre lorsque le voile se lève totalement.
La descente des échelles du Couvercle nous reserve encore quelques petits passages ludiques voire même impressionnants pour une simple marche d'approche.
La journée se termine par la descente de la Mer de Glace sur une bonne glace croustillante qui adhère bien : les crampons restent dans le sac. Les fines particules déposées sur cette glace, la font fondre ce qui lui donne cette rugosité et ce grip rassurant. Attention toutefois aux lendemain de pluie ou la glace lustrée redevient très glissante.
Encore un belle semaine de montagne et merci à nos quatre protagonistes !
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